Démarche-énoncé

Nathalie Junod Ponsard, crée des œuvres ou installations lumineuses qui modifient la densité des espaces et tendent à déstabiliser nos repères habituels. Ses installations saturent les lieux de lumière avec des longueurs d’ondes pures qui troublent les sens, suscitant, parmi d’autres, une modification physiologique de nos repères perceptifs. L’expérience de l’espace dans sa nouvelle configuration lumineuse devient expérience physique et esthétique dans une recherche de synchronisation du lieu. Ses recherches l’ont amenée à explorer l’influence de la lumière sur les systèmes biologiques, à expérimenter les limites de la perception et les effets psychotropes de la lumière.

Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions internationales et de participations à des biennales d’art contemporain. Parmi ses expositions importantes, citons Circular Wandering une œuvre sur le palais de justice à Hildesheim lors de la Biennale Evi-Lichtungen en Allemagne (2020), le musée Luxelakes A4 en 2015 (Chengdu, Chine) – le Musée d’art contemporain MOCA à Chengdu, (Chine, 2014) – le Musée d’art contemporain MACRO, Rome, 2011 – une double exposition à la Galerie Delacroix et au Palais Moulay Hafid (Tanger 2011) – la Modern Art Gallery ou Musée de l’Oural, Ekaterinbourg, Russie, 2010 – le Palais Farnèse à Rome (Parcours d’art contemporain franco-italien Luce di Pietra 2007) – le musée Palazzo delle Esposizioni, Rome 2007 – le Bauhaus de Dessau, Allemagne, 2004 – la Galerie Guggenheim (Chapman University), Los Angeles, 2002 – le Singapore Art Museum (SAM, Biennale), 2001- le Hong Kong Fringe Festival et French May à Hong Kong. L’artiste a représenté la France à la Western China International Art Biennale 2017 au Inner Mongolia Art Museum, Hohhot, Chine.

En 2010 et 2011 des œuvres sont acquises par le Fonds National d’art contemporain (FNAC), par le Mobilier national, et en 2019 par le Centre national des arts plastiques (CNAP). Une exposition rétrospective est présentée simultanément, en 2014, au musée d’art contemporain MOCA et au Greenland 468 Center à Chengdu, Chine.

En France, les œuvres lumineuses créées dans leur contexte sont exposées au musée de la Chasse et de la nature : Twilight (2018), L’Épaisseur de la lumière à l’Espace Fondation EDF (2013) – La lisière du visible (2014) une commande du Centre des Monuments Nationaux dans la Basilique Saint-Denis, des installations immersives pour la Biennale La Science de l’art en Essonne – Relativité spatiale immergeant l’Institut des Arts Visuels, Orléans (2009) – Horizon persistant (2008) sur la maison Hermès. Nathalie Junod Ponsard a exposé dans des musées nationaux, notamment au Centre Pompidou (2005), au centre d’art contemporain Passerelle à Brest, à la Gaîté Lyrique, Paris (2004). Elle a réalisé deux installations sculpturales : Particules brillantes et flottantes et Alpha (2023) exposées dans la Maison Poincaré, musée des Mathématiques à Paris.

Ses œuvres lumineuses s’étendent et se propagent sur des sites variés, à l’intérieur comme à l’extérieur, Deep Water dans la piscine Pontoise pour la 1ère Nuit blanche (2002), dans une patinoire à Montréal (2011) , la jetée du lac de Genève, le toit d’un skyscrapper singapourien, à la Maison Neyrand à Lyon, la Grande Galerie du Forum des Halles Paris (2005-2007); sur des sites remarquables : les observatoires Jantar Mantar de New Delhi (Festival de France en Inde, 1989), le château d’Assas au Vigan, dans l’ancien temple bouddhiste de The Temple à Pékin (2014), la Maison Louis Carré (galeriste et collectionneur) construite par Alvar Aalto (Yvelines). Puis, dans son exposition personnelle Solaires dans ce même lieu des installations in situ provoquent des glissements comme une entrée dans le futur. En 2022, la galerie Baudoin Lebon a présenté l’exposition Figura Serpentinata, avec notamment une installation lumineuse créée in situ dans laquelle nous avons la sensation de nous ‘dissoudre’, accompagnée de sculptures originales en verre.   Récemment, elle a exposé dans la Jinji Lake Biennale 2023 à Suzhou (Chine).

Nathalie Junod Ponsard a réalisé des œuvres permanentes et monumentales, visibles dans l’espace public. A Paris, ses principales commandes publiques ou privées sont: l’oeuvre lumineuse et monumentale Le dépli de la lumière (2017) intégrée aux façades de l’immeuble Austerlitz – Crépuscule persistant (2010-2020) commande publique de l’état, du ministère de la Culture et du CNAP sur la place Malraux – L’invisibilité une commande permanente de l’ENSAV à Versailles, au Centre Pompidou : Phénoménologie de la lumière et En flottement (2005-2010) et, Étendues latérales (2011) une oeuvre sur la façade de la Galerie des Gobelins pour le Mobilier national  ou encore pour ‘Embellir Paris’ Précieuse brillance (2019) sur la place de l’Europe-Simone Veil.  A Rome, des œuvres permanentes sont visibles dans le musée Palazzo delle Esposizioni et une autre monumentale : Horizon flottant dans le musée d’art contemporain MACRO. En 2021, l’artiste a créé l’oeuvre-tapis Odyssée pour le grand escalier du Palais de l’Élysée, une commande du Mobilier national, une œuvre in situ qui semble se dérouler sous nos pas comme si nous marchions sur une sensation lumineuse. À Barcelone, elle réalise l’œuvre pérenne Songe Solaire, 2022 en façade de la nouvelle Maison Hermès. Sur le nouveau Village des Athlètes l’artiste a créé deux œuvres permanentes Le moment magnétique et Voie Lactée (2023) sur l’ancienne centrale électrique la Halle Maxwell à Saint-Denis.