The Substation, Singapour
Centre d’art contemporain expérimental
2001 Une installation in situ
Deux larges volumes effacent les limites de la galerie. Dans l’espace obscur de celle-ci seule la lumière illuminant, depuis l’intérieur, les volumes géométriques se diffuse dans la galerie.
Les deux parallélépipèdes sont constitués d’une substance visuelle qui est faite de Perspex translucide laissant la lumière se refléter dans l’espace de la galerie et transformant celle-ci. L’un est blanc et représente la lune, le second est jaune, il symbolise le soleil.
« Pendant qu’ils illuminent, les volumes géométriques sont sous les feux »
La philosophie orientale énonce que l’espace-temps est principalement une construction mentale, relative, limitée et illusoire. J’entreprends ici de jouer avec cette construction en dé-construisant l’espace de la galerie/univers et les notions prédestinées du soleil et de la lune. Entre les deux constellations se situe la terre.
Les visiteurs parcourent et vivent l’espace pour une durée qu’ils déterminent eux-mêmes tout d’abord attirés par la liberté de marcher en dehors de l’espace illuminé pour ensuite se soumettre à l’une des deux constellations ou aux deux. Certains préfèrent se tenir derrière le volume jaune profitant de ces rayons chaleureux, d’autres à mi-chemin entre soleil et lune. Quelques uns se situent aux abords de la Lune tout en gardant une certaine distance. Il est intéressant de noter l’état psychique des visiteurs dans l’attirance de l’une ou l’autre « planète », tout en étant dans son éclairement.
Perspex, tubes fluorescents